1. |
Respire
02:36
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Il y a le temps
Où l’on décide
Mais qui l’emporte ?
Il y a le temps
Où l’on persiste
Faut-il encore ?
Il y a le temps
Où l’on avise
Qui prend la porte ?
Tour à tour se glisse
Tour à tour se plisse
Tout tourne court, j’élimine
Tour à tour se glisse
Tour à tour se plisse
Tout tourne court, j’élimine
Il y a un temps
Où l’on décide
Et on l’emporte
Il y a un temps
Où l’on persiste
Prend son essor
Il y a un temps
Où l’on avise
Et on s’en sort
Tour à tour se glisse
Tour à tour se plisse
Court à tourner, j’élimine
Tour à tour se glisse
Tour à tour se plisse
Court à tourner, j’élimine
Tour à tour se glisse
Tour à tour se plisse
Tout à coup de pompe, j’élimine
Tour à tour se glisse
Tour à tour se plisse
Tout à coup de pompe
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2. |
Dis-moi
03:08
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Sommes-nous autant dans cette synergie
Dis-moi
Est-ce si important vraiment ce pourquoi on vit violemment
Je suis sur le banc de la frénésie
Dis-moi
Si je peux finir cet opus en crise
Suis-moi
Je n’ai pas le temps, de vivre lentement
En fuite en avant je suis
Dans la frénésie
Dis-moi
En transit dans l’infini
Plus haut, plus dense que tout ce que l’on puisse
Là où même il n’y a plus de limite
Mais où nous savons que débute la folie
Dis-moi où j’en suis vraiment
Dis-moi pleinement
Tu sais je ne peux vraiment
Pas m’en défaire, je compense
Sans effort
Evasion longue
Sans effort
Couper les longes
En gestation électrique
Au bout du monde
Dis-moi
Tu sais qu'évasive est cette vie à rallonge
Suis-moi
Dis-moi où j’en suis vraiment
Dis-moi pleinement
Tu sais je ne peux vraiment
Pas m’en défaire, je compense
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3. |
Divisions
02:46
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Sombres querelles
Emplissent le monde
Ombres partielles
Les hécatombes
Pauvres lumières
De la pénombre
Nombreux squelettes
Ames vagabondes
Maintes portions
Du siège immonde
De cette violence
Sur tous les fronts
Deuils, hématomes
Du potentiel
Quel est ce monde
Quel est ce piège ?
En joue, luttes perpétuelles
En joue, luttes perpétuelles
La paix, épée de damoclès
La paix, épée de damoclès
Sombres querelles
Détruisent le monde
Sombres querelles
Mille façons
Tristes lumières
Dans la pénombre
Nombreux squelettes
Ames vagabondes
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4. |
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Sur la montagne en tailleur
Sur la montagne, bien, ailleurs
Sur la montagne en tailleur
Sur la montagne, bien ailleurs
En haut du toit perché
En un haut point qui culmine
Posé et reposé
Dans cette attente de l’accalmie
Sur la montagne en tailleur
Sur la montagne, bien, ailleurs
Sur la montagne en tailleur
Sur la montagne, bien ailleurs
Une trêve, havre espéré
Juste un temps, un lent tempo
L’envergure, la voilure
La vue, à l’horizon, à flot
Tout en haut tout en haut, il y a ce refuge
C’est un sursis
Tout en haut, tout en haut, au loin du raffut, tout en haut
Vois ce sursis,
Un souffle et c’est de mise
Sur la montagne en hauteur
Sur la montagne, bien, ailleurs
Sur la montagne en hauteur
Sur la montagne, ailleurs
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5. |
Ces moments-là
04:00
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C’est vrai qu'y a quand même ces moments-là
Ces moments où tout semble aller
C’est vrai qu'y a quand même ces moments-là
Faudrait pouvoir s’y accrocher
C’est vrai qu'y a quand même ces moments-là
Faudrait quand même pas l’oublier
C’est vrai qu'y a quand même ces moments-là
Ces moments où tout semble aller
Bien, oui bien, oui bien
Qu’ils nous donnent l’aisance d’avancer
Simplement aller
C’est vrai qu’on peut parfois se marrer
Se laisser prendre à doux rêver
Oui y’a quand même ces moments-là
Ces moments où tout semble aller
Mais ça me fait peur aussi tu vois
Je ne sais pas bien les savourer
De peur, oui de peur, oui de peur
Qu’ils ne disparaissent anémiés
C’est vrai qu'y a quand même ces moments-là
Ces moments où tout semble aller
C’est vrai qu'y a quand même ces moments-là
Faudrait pouvoir s’y cramponner
Un brin, oui un brin,
Des deux mains, des deux mains,
Oui un brin, des deux mains,
Des deux mains
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6. |
Nous marchons
02:36
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Nous marchons, nous marchons tête en l’air la première
Nous marchons nous marchons tête baissée en l’air
Nous marchons nous marchons sans repères
Nous marchons
Nous marchons, nous marchons des nuées de kilomètres
Nous marchons, nous marchons, métronome grande vitesse
Nous marchons nous marchons sans lanterne
Nous marchons
Allez, la direction
Tourne en rond
Sans solutions
Sans solution
Allons
Nous marchons, nous marchons tête en l’air la première
Nous marchons nous marchons tête baissée en l’air
Nous marchons nous marchons sans repaires
Nous marchons
Nous marchons, nous marchons des foules de kilomètres
Nous marchons, nous marchons, métronome, grande vitesse
Nous marchons nous marchons sans lanterne
Nous marchons
Allons, allons nous errons
Le long,
Sans solutions
Sans solution
Le long
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7. |
Seul
02:29
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Seul, tout seul dans sa carcasse
Seul, dans sa tête et hélas
C’est ainsi
Tout seul dans sa carcasse
Seul, dans sa tête, d’entité
Ce malgré
Seul,
Cruelle réalité
Seul
Si seul, si seulement vrai
Seul, tout seul dans sa carcasse
Seul, seul dans sa tête hélas
Seul, tout seul au plus profond
Comme une remise
Seul
Tout seul comme un faux bond
Les solitudes
Pleuvent,
Notre ombre nous avive,
Et nous y anime, unanime
Tout seul à la dérive
Seul, la hantise
Mais seul
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8. |
Crachez vos...
02:53
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Nous sommes revenus de tout
Rien n’a de sens
Sommes au point de non-retour
Sur la distance
Nous sommes revenus de tout
Rien n’a de sens
Sommes au point de non-retour
Abcès d’absence
Il y a trop de bruit
Dans le silence
Bientôt tombe la nuit
Crachez vos souffrances
Il y a trop de bruit
Dans le silence
Bientôt tombe la nuit
Nous sommes revenus de loin
Rien n’a de sens
Nous ne croyons plus en rien
Nous savons bien
Nous sommes revenus de loin
Rien n’a de sens
Nous ne croyons plus en rien
Foutu d’avance
Il y a trop de bruit sourd
J’entends une ambulance
Bientôt tombe la nuit,
Crachez vos souffrances
Il y a trop de bruit
Dans le silence
Bientôt tombe la nuit
Il y a trop de bruit
Dans le silence
Bientôt tombe la nuit
Crachez vos souffrances
Il y a trop de bruit
Dans le silence
Bientôt tombe la nuit
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9. |
Séquence
04:15
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Si psycho, cas psy
Pseudo, en bordure
Si psycho, psy cas
Logique à
L’affût
Si psycho, psychia
Echo, en gommettes
Si psychia, psycho
Quelles immenses
Palettes
Séquence
Psycho psycha
D’infini carcéral
Contre balancé… funambule illusoire
Parallèles décalages
Gare, on s’égare
Et l’air de rien, en apnée, maints
Combats
Echo, en bordure
Fil du rasoir
Funambule illusoire
Séquence
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10. |
Hier et demain
02:35
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Les larmes me viennent
Comme la haine me tient
Les larmes me viennent
Mais ne changent rien
Les larmes me viennent
Comme la haine me tient
Les larmes me viennent
Hier et demain
Les larmes me viennent
Comme la haine me tient
Les larmes me viennent
Mais ne changent rien
Les larmes me viennent
Comme la haine me tient
Les larmes me viennent
Comme la haine me tient
D’innocents en pleurs
Comme hier et demain
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11. |
Toboggan
03:00
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En haut du toboggan
Libres en avant
Profiter du plongeon
Qu’est la vie en attente
Libres, en avant
Nous le sommes, le serons…non ?
La vie sine qua none
En haut du toboggan
Libres comme l’air
Ample est le monde, le temps
Deux libres cerfs-volants
Libres comme l’air
C’est bien ce qui nous attend, nan ?
Que volent nos cerfs-volants
Du haut du toboggan
Oh chers bambins
Oh chérubins
Profondément
Un arbre pour un haut lieu
Où l’on débat
Un feuillage pour une cabane
Où l’on s’échappe
Une sente pour une escapade
Que l’on dévale
Un arbre pour un haut lieu
Séance tenace
Un feuillage pour une cabane
Où l’on s’évade
Une sente pour une escapade
Où l’on cavale…en cavale
En haut du toboggan
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12. |
Tonnerre
04:28
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Alias d’alarme
Alias d’avance
Outre mesure
Evidemment
Des volcans dans l’éther
Éperdument
Fréquence cardiaque à bout portant
Tout tremble
D'ires aux larmes
Alias d’alarme
Alias d’avance
Outre mesure
Evidemment
Des volcans dans l’éther
Éperdument
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EPiLOGUE France
Fragments d’énergie brute, suspendu au sens des mots,
EPiLOGUE parcourt en équilibre une réalité sombre et le temps d’un morceau entrevoit une issue à l’urgence.
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